Les forts mouvements de population vers la côte atlantique constatés depuis près de dix ans désormais ne se démentent pas malgré la crise Covid-19, au contraire. Etats de lieux d'une situation inédite.
Au-delà des aspects flatteurs des palmarès qui classent systématiquement les villes de l'Ouest sur le podium des "villes ou il fait bon vivre", "plus belles villes de France", ou encore "villes ou investir", les mouvements de population sont réels et nécessitent une mobilistation des acteurs du logement. Quand l'Insee annonce près de 700 000 nouveaux arrivants d'ici 2040 en Bretagne, c'est toute une économie régionale qui doit s'adapter.
Véritable pied ne nez à l'hisoitre quand on sait que plus de 800 000 bretons peuplent la capitale et ses banlieues depuis le début du vingtième siècle, c'est aujourd'hui un "retour au pays qui s'opère". Ce ne sont plus seulement des retraités nostalgiques du pays qui reviennentmais des familles de quaras et quinquas, aisées, qui ont décidé de privilégier leur qualité de vie, d'éducation et aussi leur sécurité. Les facilités de transport avec le TGV et les nouveaux modes de télé-travail ouvrant aussi de nouveaux horizons à ces chefs d'entreprise qui construisent leur nouveau nid familial à Nantes, Rennes, Vannes, Saint-Malo et s'installent dans une double vie dans laquelle la mobilité est la règle. Ceux qui s'installent dans le Finistère recherchant plus de stabilité. La région s'enrichit de ces profils de haut niveau souvent dans la tech, qui, de surcroit, sont en première ligne sur la nouvelle économie.
Les promoteurs régionaux ont su s'adapter à ces nouveaux besoins et accompagnent aujourd'hui cete dynamique sans pour autant délaisser l'aspect social ou abordable, en étroite collaboration avec les collectivités locales. Ainsi le juste équilibre entre l'accueil quantitatif et qualitatif de ces nouvelles populations légitimes est l'enjeu des prochaines années.